L’onboarding en startup : comment réussir ce moment délicat ?

Image illustrant une poignée de main

Votre startup est en croissance et vos équipes grandissent ? Bravo, vous voilà prêts à conquérir de nouveaux horizons.

Parmi les nombreux défis qui se présenteront à vous, réussir l’intégration des nouveaux collaborateurs représente sans doute l’un des plus importants.

Attirer à soi les bonnes compétences ne suffit pas : il faut aussi les retenir !

Une intégration réussie est un gage de bonne santé pour l’entreprise. À l’inverse, l’échec d’un recrutement coûte en général 2,5 fois plus cher que le coût de la chasse. Clairement, c’est une perte de temps et d’argent, qui fragilise vos équipes, nuit à votre marque employeur et vous met en danger face à vos concurrents. En particulier dans un marché de l’emploi tendu, où la guerre des talents fait rage et déporte le rapport de force du côté des candidats. (Numeum observe ainsi un taux de turn-over compris entre 17 % et 25 % chez les acteurs du numérique).

Découvrez nos conseils pour faire de vos nouvelles recrues des membres impliqués de vos équipes, pleinement engagées à vos côtés pour le succès de votre entreprise.

Soyez humain, créez du lien

Une entreprise est un espace de lien social. Chaque collaborateur est une partie d’un tout et son engagement dépend aussi de la force du lien qui l’unit à vos équipes. 

L’engagement ne se résumera jamais au contrat de travail. Créer de l’engagement, c’est tout autre chose : c’est donner envie à chaque collaborateur de mettre le meilleur de lui-même dans son travail, pas pour se faire bien voir de son employeur, mais parce qu’il s’épanouit et se sent progresser. 

C’est simple : 70 % des cadres qui quittent une entreprise pendant une période d’essai le font parce qu’ils estiment n’avoir pas trouvé leur place dans leur nouvelle entreprise. 

Pour éviter cet écueil, les 100 premiers jours sont cruciaux. Un nouvel arrivant doit absorber une masse d’informations impossible à assimiler dans un délai trop court. Il faut lui laisser le temps nécessaire pour s’approprier pleinement son nouvel environnement. Personne ne peut en quelques jours maîtriser de nouveaux process, un nouveau jargon, identifier tous ses nouveaux interlocuteurs. Vouloir aller trop vite peut s’avérer contre-productif, en particulier si le nouvel arrivant occupe un poste à responsabilité.

L’importance capitale des 100 premiers jours

Les 100 premiers jours visent avant tout à nouer des liens de confiance, indispensables à l’implication du nouvel arrivant et à la cohésion des équipes.

Cette confiance est d’autant plus essentielle qu’elle s’inscrit dans un contexte où la possibilité du télétravail et la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle / vie privée s’impose comme un critère de choix majeur pour les candidats. 

Pour créer la confiance, trois principaux objectifs peuvent être assignés à ces 100 premiers jours : 

La valorisation du nouveau venu 

 

Dans les premières semaines, un nouveau collaborateur n’est pas pleinement opérationnel. Il faut donc le mettre en situation de réaliser des quick wins, susceptibles d’asseoir sa légitimité et de démontrer sa capacité à faire avancer les choses rapidement pour lui et son équipe.

La qualité de son intégration

 

Se sentir intégré suppose de se projeter sur du moyen / long terme. À cet égard, il est important que le nouveau venu se sente également associé à des projets de moyen / long terme.

La personnalisation du poste

 

Un nouveau venu, en particulier s’il est cadre, veut aussi imprimer sa marque, son style. Une nouvelle arrivée est aussi synonyme de changement. Or tout changement génère des phénomènes de résistance, dont l’intensité est souvent proportionnelle à l’importance du changement opéré au sein d’une équipe. Il est donc essentiel de nouer avec le nouveau venu un dialogue propice à la conduite efficace du changement induit par sa venue.

Pour y parvenir, le mieux est de séquencer ces 100 premiers jours en 3 ou 4 étapes distinctes.

4 étapes pour un onboarding réussi 

Avant l’arrivée du nouveau collaborateur : le pré-onboarding.

Donnez le sentiment au nouvel arrivant qu’il est attendu.

Le premier Jour : le temps de petites attentions

Les 3 premiers mois : le temps de l’apprentissage

Au-delà des 3 premiers mois : la poursuite de l’onboarding

Après 4, 6, voire parfois 8 mois, le nouveau venu n’en est plus un, il fait pleinement partie de votre équipe et votre onboarding est réussi. Félicitations, vous avez bien fait votre travail.

Vous avez su y consacrer le temps nécessaire et vous bénéficiez d’un vrai retour sur investissement : augmentation progressive des performances, fidélisation et engagement du nouveau collaborateur, le tout dans une ambiance de travail positive et propice à l’esprit de camaraderie.

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